L’Asti loge des personnes migrantes vulnérables – femmes seules avec enfants, des personnes ayant des problèmes de santé, des jeunes majeurs sortant des foyers de l’aide sociale à l’enfance, des familles – qui ont obtenu un refus de leur demande d’asile et ne peuvent plus être accueillies sur les dispositifs de droit commun.
Sans logement, elles ne peuvent pas demander un titre de séjour qu’elles pourraient obtenir à cause de leurs problèmes de santé ou grâce à l’emploi. Cet hébergement leur permet de vivre dans des conditions dignes et décentes, il permet également de les stabiliser afin de pouvoir accéder aux soins, de sécuriser la situation familiale en permettant aux enfants de pouvoir suivre une scolarité stable, d’apprendre le français et d’obtenir d’un titre de séjour.
Les personnes logées sont accompagnées au quotidien par des bénévoles ce qui leur permet de créer des lien sociaux et amicaux et une meilleure intégration. Nous accompagnons également à l’ouverture des droits et à l’insertion professionnelle pour leur permettre de devenir financièrement autonomes et accéder à un logement.
L’argent collecté permettra de financer le coût de l’hébergement de 4 familles : les loyers, les charges, le chauffage, l’électricité et l’assurance des logements.
Présentation des familles : Ani (45 ans) et sa maman (70 ans) qui sont en France depuis 12 ans. N’ayant pas de passeport malgré toutes les démarches que nous avons faites à leur ambassade d’Arménie, la préfecture bloque leur régularisation. Nous avons déposé une demande de titre de séjour exceptionnel auprès du préfet en expliquant le problème et en apportant les preuves des refus. Florian, un jeune homme qui est ici avec sa maman. Dans son pays, il est danger de mort avec ce qu’on appelle le « Kanun ». Il a dû vivre enfermé dans la maison de son grand-père de 7 à 18 ans sans jamais sortir. Ils ont pu gagner ensemble la France mais n’ont pas obtenu la protection de la France. Florian est dynamique et a des pistes de travail, mais la préfecture met de nombreux mois à répondre aux demandes de régularisation par le travail.
Une famille de 5 personnes qui est d’origine « Ashkalis » et qui a vécu de graves discriminations dans son pays l’Albanie. Les 3 enfants n’ont jamais pu être scolarisés dans leur pays et ils vivaient tous de nombreux rejets au quotidien. Depuis un peu plus de 3 ans qu’ils sont en France, ils ont trouvé un certain apaisement et la famille progresse jour après jour. Elle est serviable et désireuse d’offrir un avenir à ses enfants. Qui ne voudrait pas cela pour les siens ?
Une famille de 4 personnes dont la mère de famille a été gravement agressée dans son pays. En suivi psychiatrique, il n’est pas envisageable de la renvoyer vers ses bourreaux. Son mari s’occupe beaucoup du quotidien, de leurs enfants âgés de 8 et 9 ans qui sont scolarisés. Madame, suivant les jours, est plus ou moins capable d’assumer un accompagnement de ses enfants et quelques tâches du quotidien. La réforme du droit au séjour pour les personnes malades bloque pour l’instant son dossier.
Financer provisoirement l’hébergement ou le logement
autremonde
MAISON CHRYSALIDE
L'association pour l'amitié
A Fratellanza
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