Aujourd’hui, les consommateurs sont plus vigilants concernant leurs données personnelles. Des organismes tels que la CNIL s’assurent de leur protection et pénalisent les entreprises n’étant pas conformes avec les directives. Il est donc primordial pour les organisations de s’assurer que leurs pratiques soient en accord avec celles-ci, en faisant de la veille et en mettant en place les actions nécessaires si besoin.
Les bonnes pratiques simples à respecter pour les organisations sont :
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Avant même de prendre la parole, les organisations doivent absolument se cultiver, s’acculturer, se former, chercher à comprendre leurs publics cibles mais également s’ouvrir à d’autres publics afin de comprendre chacun.
Afin de ne pas tomber dans le washing, le contenu des messages doit être sincère et transparent, il ne doit pas tromper le destinataire et les qualités doivent être réelles et vérifiables. Les discours doivent être authentiques, refléter les valeurs de l’organisation, sa valeur ajoutée, ses contributions aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux, en restant en accord avec les actions mises en place par celle-ci. Les messages et représentations doivent proscrire tous les stéréotypes (racisme, sexisme, validisme, homophobie, etc.) et promouvoir la diversité et l’inclusion afin de prendre en compte la diversité des individus et des cultures.
Les organisations ont également un rôle à jouer dans la diffusion des standards de société, notamment à travers leurs communications. Ainsi, les messages peuvent servir à sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques, ainsi qu’aux objectifs de développement durable, afin de les inciter à avoir un comportement plus éco-responsable et citoyen. Cependant, les organisations doivent le faire de manière bienveillante et positive afin de ne pas culpabiliser les consommateurs ou donateurs. L’objectif est plutôt de chercher à les inspirer.
Toutes les informations doivent être facilement trouvables, peu importe le point de contact, elles doivent être lisibles et compréhensibles par tous. Grâce à internet, les informations sont accessibles pour tous les internautes, quel que soit leur matériel, leur logiciel, leur langue, leur localisation ou leurs capacités. De plus, il permet de supprimer de nombreuses barrières de communication et d’interaction que rencontrent de nombreuses personnes et, notamment, de changer l’impact du handicap.
Ainsi, les organisations doivent prendre en compte toutes ces situations afin de veiller à n’exclure personne de l’utilisation de leurs produits et services.
Elles ont donc pour mission de s’adapter à tous les types de handicaps, qu’ils soient moteur, sensoriel, mental, psychique ou cognitif, mais également à d’autres situations telles que celles des personnes âgées, des personnes ayant un “handicap temporaire” (bras cassé, perdu leurs lunettes etc.) ou encore les personnes ayant une “limitation situationnelle” (être en plein soleil, dans un environnement où il ne peuvent pas écouter d’audio, avec une connexion lente, etc.).
Pour cela, les organisations peuvent mettre en place :
Elles doivent également s’assurer que leurs supports soient utilisables par les technologies d’assistance et proposer différents modes d’affichage permettant d’agrandir l’écriture ou les zones cliquables, de modifier la police ou les couleurs, de rendre les couleurs plus sombres ou plus claires, etc.
Les organisations doivent communiquer sur leurs actions, qui ont un impact positif pour la planète et la société. Bien que les actions de communication et marketing digital responsables doivent être transversales à tous les sujets, les organisations peuvent mettre en place des formats “d’engagement” ou “d’inspiration” dédiés à la communication RSE.
Grâce au digital, ces formats peuvent prendre diverses formes : rubrique sur le site, blog, newsletter, vidéo, réseaux sociaux, etc. Cependant, ce type de communication doit obligatoirement s’accompagner de preuves solides afin de garantir la confiance des consommateurs.
Pour cela, les organisations doivent faire appel à des organismes externes et donc neutres. De cette manière, cela garantit l’objectivité et l’impartialité des résultats, aucun conflit d’intérêt ou biais potentiel ne peut altérer l’intégrité des preuves. L’organisme externe apporte également une expertise dans le domaine et dispose des compétences techniques nécessaires pour mener des enquêtes approfondies, ce qui contribue à la crédibilité et à la légitimité des preuves. De plus, cela permet de prévenir les risques de manipulation ou de divulgation non autorisée des données confidentielles et, donc, garantit la confidentialité.
Aujourd’hui, il est primordial pour les organisations de réduire l’impact de leur activité sur la société et sur la planète, et cela passe également par les supports de communication et de marketing.
Afin de les rendre plus responsables pour l’environnement, les organisations peuvent :
Produire des sites internet éco-conçus
Produire des supports de communication numérique éco-conçus
Produire des supports de communication « papier » éco-conçus
Pour que le dialogue puisse durer avec les consommateurs et donateurs, il doit être agréable et intéressant. De plus, qui dit pratiques de communication et marketing digital responsables, ne dit pas campagnes ennuyeuses et redondantes. Les messages et les actions doivent rester créatifs et attrayants afin de continuer à susciter l’intérêt des publics ciblés.
Communiquer signifie rendre commun. Pour cela, les organisations doivent favoriser l’autonomie et la réalisation de soi de tous, qu’il s’agisse de consommateurs ou donateurs, de collaborateurs, de prestataires et fournisseurs, ou même d’autres organisations.
Afin de laisser le pouvoir et l’autonomie aux consommateurs, les organisations ont tout intérêt à pratiquer des techniques d’inbound marketing en produisant des contenus qui vont faire venir le consommateur vers l’organisation, plutôt que de les pousser vers lui, tels que des livres blancs, des tutoriels, des jeux, des articles de blog, et en favorisant le SEO plutôt que le SEA. C’est une technique non invasive, qui permet à l’individu d’être plus attentif car il adhère volontairement au contenu, et aux organisations d’être reconnues comme spécialistes de leur domaine auprès de leurs publics.
Les organisations doivent également éviter de sur-solliciter les consommateurs et donateurs déjà noyés dans une multitude d’informations et les laisser trouver ce qu’ils recherchent par eux-mêmes.
Les organisations peuvent favoriser l’employabilité des collaborateurs et encourager le dialogue avec toutes les parties prenantes pour les impliquer dans leur démarche responsable. Pour cela, elles doivent proposer et permettre à tous de monter en compétence grâce à des formations ou du coaching.
Toujours dans l’idée de mettre en commun, les organisations peuvent partager leurs ressources, humaines ou matérielles, afin de favoriser des pratiques de communication et de marketing digital responsables. Elles peuvent aussi créer des programmes “d’inspiration” pour montrer le bon exemple en la matière à d’autres entreprises.
Enfin, les organisations doivent s’assurer de partager les mêmes valeurs que leurs partenaires, y compris les prestataires gérant des éléments de communication et de marketing digital. Pour cela, elles peuvent faire une sélection minutieuse, réaliser des entretiens en amont, ou encore mettre en place une charte de communication responsable avec des critères à respecter.
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