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7 pratiques de communication responsables et éthiques

7 pratiques de communication responsables et éthiques

Assurer la sécurité et le pouvoir des consommateurs / donateurs

Aujourd’hui, les consommateurs sont plus vigilants concernant leurs données personnelles. Des organismes tels que la CNIL s’assurent de leur protection et pénalisent les entreprises n’étant pas conformes avec les directives. Il est donc primordial pour les organisations de s’assurer que leurs pratiques soient en accord avec celles-ci, en faisant de la veille et en mettant en place les actions nécessaires si besoin.

Les bonnes pratiques simples à respecter pour les organisations sont :

  • Installer une bannière cookies avec des boutons “accepter” et “rejeter” directement visibles
  • Informer de l’utilisation des données de manière simple et compréhensible
  • Utiliser des outils d’analyse certifiés conformes par la CNIL, tels que Matomo ou Piano Analytics, et bannir Google Analytics
  • S’assurer du consentement des personnes pour les contacter, et leur proposer de ne plus être contactées facilement et rapidement
  • Mettre en place des campagnes publicitaires sur une plateforme qui garantit une diffusion 100 % sans cookie, telle que Digiteka Advertising
  • Mettre en place une préférence concernant les sollicitations afin que les consommateurs choisissent ce qu’ils souhaitent recevoir : communication commerciales et promotionnelles, blog et newsletters, événements, etc.

Allez plus loin en découvrant comment protéger votre association des cyberattaques.

Prendre la parole de manière éthique et authentique

Avant même de prendre la parole, les organisations doivent absolument se cultiver, s’acculturer, se former, chercher à comprendre leurs publics cibles mais également s’ouvrir à d’autres publics afin de comprendre chacun.

Afin de ne pas tomber dans le washing, le contenu des messages doit être sincère et transparent, il ne doit pas tromper le destinataire et les qualités doivent être réelles et vérifiables. Les discours doivent être authentiques, refléter les valeurs de l’organisation, sa valeur ajoutée, ses contributions aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux, en restant en accord avec les actions mises en place par celle-ci. Les messages et représentations doivent proscrire tous les stéréotypes (racisme, sexisme, validisme, homophobie, etc.) et promouvoir la diversité et l’inclusion afin de prendre en compte la diversité des individus et des cultures.

Les organisations ont également un rôle à jouer dans la diffusion des standards de société, notamment à travers leurs communications. Ainsi, les messages peuvent servir à sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques, ainsi qu’aux objectifs de développement durable, afin de les inciter à avoir un comportement plus éco-responsable et citoyen. Cependant, les organisations doivent le faire de manière bienveillante et positive afin de ne pas culpabiliser les consommateurs ou donateurs. L’objectif est plutôt de chercher à les inspirer.

Rendre les informations facilement accessibles par tous

Toutes les informations doivent être facilement trouvables, peu importe le point de contact, elles doivent être lisibles et compréhensibles par tous. Grâce à internet, les informations sont accessibles pour tous les internautes, quel que soit leur matériel, leur logiciel, leur langue, leur localisation ou leurs capacités. De plus, il permet de supprimer de nombreuses barrières de communication et d’interaction que rencontrent de nombreuses personnes et, notamment, de changer l’impact du handicap.

Ainsi, les organisations doivent prendre en compte toutes ces situations afin de veiller à n’exclure personne de l’utilisation de leurs produits et services.

Elles ont donc pour mission de s’adapter à tous les types de handicaps, qu’ils soient moteur, sensoriel, mental, psychique ou cognitif, mais également à d’autres situations telles que celles des personnes âgées, des personnes ayant un “handicap temporaire” (bras cassé, perdu leurs lunettes etc.) ou encore les personnes ayant une “limitation situationnelle” (être en plein soleil, dans un environnement où il ne peuvent pas écouter d’audio, avec une connexion lente, etc.).

Pour cela, les organisations peuvent mettre en place :

  • Des sous-titres ou des retranscriptions sur les contenus vidéos
  • Des versions audios pour les textes
  • Des pictogrammes pour faciliter la compréhension
  • Une typographie et une taille de police agréable pour la lecture
  • Une rédaction simple et claire
  • Un bon jeu de contraste

Elles doivent également s’assurer que leurs supports soient utilisables par les technologies d’assistance et proposer différents modes d’affichage permettant d’agrandir l’écriture ou les zones cliquables, de modifier la police ou les couleurs, de rendre les couleurs plus sombres ou plus claires, etc.

Communiquer sur ses progrès en apportant des preuves

Les organisations doivent communiquer sur leurs actions, qui ont un impact positif pour la planète et la société. Bien que les actions de communication et marketing digital responsables doivent être transversales à tous les sujets, les organisations peuvent mettre en place des formats “d’engagement” ou “d’inspiration” dédiés à la communication RSE.

Grâce au digital, ces formats peuvent prendre diverses formes : rubrique sur le site, blog, newsletter, vidéo, réseaux sociaux, etc. Cependant, ce type de communication doit obligatoirement s’accompagner de preuves solides afin de garantir la confiance des consommateurs.

Pour cela, les organisations doivent faire appel à des organismes externes et donc neutres. De cette manière, cela garantit l’objectivité et l’impartialité des résultats, aucun conflit d’intérêt ou biais potentiel ne peut altérer l’intégrité des preuves. L’organisme externe apporte également une expertise dans le domaine et dispose des compétences techniques nécessaires pour mener des enquêtes approfondies, ce qui contribue à la crédibilité et à la légitimité des preuves. De plus, cela permet de prévenir les risques de manipulation ou de divulgation non autorisée des données confidentielles et, donc, garantit la confidentialité.

Réduire l’impact environnemental des supports de communication et marketing

Aujourd’hui, il est primordial pour les organisations de réduire l’impact de leur activité sur la société et sur la planète, et cela passe également par les supports de communication et de marketing.

Afin de les rendre plus responsables pour l’environnement, les organisations peuvent :

Produire des sites internet éco-conçus

  • Design et charte minimaliste et épuré
  • Technologie plus économe, avec peu d’animation et de contenu lourd (usage de texte principalement, réduction de l’utilisation des images et vidéos, accès facile et clair au contenu, etc.)
  • Réduire le poids des images (en les compactant et en utilisant le format WEBP par exemple)
  • S’assurer que toutes les fonctionnalités soient utiles afin de ne pas alourdir le code et rallonger le temps de chargement (ce qui augmente le taux de CO2 émis) pour des fonctionnalités non utilisées
  • Hébergement web plus écologique, local, qui utilise de l’énergie renouvelable ou réutilise l’énergie qu’il produit (chaleur des serveurs), dont les serveurs ont une longue durée de vie, etc.

 

Produire des supports de communication numérique éco-conçus

  • Mettre en place une charte d’achats responsables afin de s’assurer que les logiciels et outils utilisés pour créer ces supports soient en accord avec leurs valeurs
  • Sensibiliser les collaborateurs et bénévoles à la production de supports numériques
  • Utiliser le dark mode (mode sombre)
  • Réduire l’envoi d’emails marketing
  • Limiter le contenu du site et supprimer les pages jamais lues
  • Faciliter la lecture à l’écran pour limiter les impressions
  • Eviter le déclenchement automatique des vidéos
  • Diffuser des publicités sur des moteurs de recherche plus écologiques tels que Ecosia ou Lilo
  • Traiter des actualités tièdes ou froides, réaliser des formats plus durables et intemporel (cette pratique de slow communication permet de produire moins de contenus, mais de meilleure qualité, dans une approche plus réfléchie et plus sobre)

 

Produire des supports de communication « papier » éco-conçus

  • Utilisation d’encres végétales
  • Utilisation de papiers recyclés
  • Choix de typographies qui consomment moins d’encre (Garamond, Times New Roman et Century Gothic économisent 30 % d’encre comparé à Arial)
  • Réalisation de “format impression” avec une mise en page qui limite la consommation d’encre et de papier
  • Impression en recto verso
  • Gestion responsable des goodies (leur quantité, leur nécessité, leur localisation, leur composition, etc.)

Garder sa créativité

Pour que le dialogue puisse durer avec les consommateurs et donateurs, il doit être agréable et intéressant. De plus, qui dit pratiques de communication et marketing digital responsables, ne dit pas campagnes ennuyeuses et redondantes. Les messages et les actions doivent rester créatifs et attrayants afin de continuer à susciter l’intérêt des publics ciblés.

Favoriser l’autonomie et la réalisation de soi

Communiquer signifie rendre commun. Pour cela, les organisations doivent favoriser l’autonomie et la réalisation de soi de tous, qu’il s’agisse de consommateurs ou donateurs, de collaborateurs, de prestataires et fournisseurs, ou même d’autres organisations.

  • Pour les consommateurs ou donateurs

Afin de laisser le pouvoir et l’autonomie aux consommateurs, les organisations ont tout intérêt à pratiquer des techniques d’inbound marketing en produisant des contenus qui vont faire venir le consommateur vers l’organisation, plutôt que de les pousser vers lui, tels que des livres blancs, des tutoriels, des jeux, des articles de blog, et en favorisant le SEO plutôt que le SEA. C’est une technique non invasive, qui permet à l’individu d’être plus attentif car il adhère volontairement au contenu, et aux organisations d’être reconnues comme spécialistes de leur domaine auprès de leurs publics.

Les organisations doivent également éviter de sur-solliciter les consommateurs et donateurs déjà noyés dans une multitude d’informations et les laisser trouver ce qu’ils recherchent par eux-mêmes.

  • Pour les autres parties prenantes

Les organisations peuvent favoriser l’employabilité des collaborateurs et encourager le dialogue avec toutes les parties prenantes pour les impliquer dans leur démarche responsable. Pour cela, elles doivent proposer et permettre à tous de monter en compétence grâce à des formations ou du coaching.

Toujours dans l’idée de mettre en commun, les organisations peuvent partager leurs ressources, humaines ou matérielles, afin de favoriser des pratiques de communication et de marketing digital responsables. Elles peuvent aussi créer des programmes “d’inspiration” pour montrer le bon exemple en la matière à d’autres entreprises.

Enfin, les organisations doivent s’assurer de partager les mêmes valeurs que leurs partenaires, y compris les prestataires gérant des éléments de communication et de marketing digital. Pour cela, elles peuvent faire une sélection minutieuse, réaliser des entretiens en amont, ou encore mettre en place une charte de communication responsable avec des critères à respecter.

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