Les enjeux énergétiques dans la lutte contre le mal-logement occupent aujourd’hui une place centrale dans notre société. Ils regroupent l’ensemble des défis liés à la production, la gestion, la consommation et la transition des sources d’énergie. Ces enjeux sont multiples : économiques, sociaux, environnementaux, mais aussi géopolitiques.
Historiquement, l’accès à l’énergie a accompagné le développement des villes, des territoires et du cadre de vie des populations. Mais face au changement climatique et aux besoins croissants des habitants, il devient essentiel d’adopter une nouvelle approche plus durable.
La transition énergétique consiste à réduire la dépendance aux énergies fossiles, limiter les émissions de gaz à effet de serre, et favoriser des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Les enjeux énergétiques des logements se traduisent par plusieurs défis :
Permettre un accès à l’énergie à tous, dans des conditions acceptables sur le plan financier et environnemental.
Gagner en indépendance vis-à-vis des énergies fossiles et du chauffage trop polluant.
Prendre en compte les risques liés au réchauffement climatique et anticiper ses effets sur l’habitat.
Selon la Fondation pour le Logement des Défavorisés, près de 4 millions de personnes sont mal logées en France, et plusieurs millions d’autres vivent dans des conditions précaires. Le mal-logement recouvre des situations variées : logements insalubres, surpeuplés, dépourvus de confort de base, ou encore « passoires thermiques » aux performances énergétiques dégradées. Ces dernières désignent des logements très mal isolés, qui consomment énormément d’énergie pour le chauffage ou la climatisation. On parle également de « bouilloires thermiques », c’est à dire des logements qui surchauffent en été, rendant le cadre de vie invivable.
La précarité énergétique apparaît lorsque des ménages rencontrent de grandes difficultés à régler leurs factures d’énergie, souvent parce que leur logement est mal isolé et nécessite un recours intensif au chauffage ou à la climatisation. L’ONPE (Observatoire National de la Précarité Énergétique) estime que plus de 5,6 millions de ménages sont concernées.
Les conséquences du mal-logement sont multiples :
Conséquences sociales : un logement indigne isole ses habitants, accentue les inégalités et dégrade leur qualité de vie. Dans certaines villes, il peut même freiner l’accès à l’emploi et à l’éducation.
Conséquences sur la santé : un logement froid, humide ou mal ventilé entraîne des maladies respiratoires et chroniques, touchant particulièrement les enfants et les personnes âgées.
Conséquences énergétiques : les logements indignes reposent souvent sur des énergies fossiles, générant une dépendance coûteuse et polluante. Les ménages les plus fragiles voient une part disproportionnée de leur budget absorbée par leurs factures d’énergie, ce qui les enferme dans la précarité énergétique. De plus, ce type d’habitat contribue aux émissions de carbone et accentue le réchauffement climatique.
Ainsi, la lutte contre le mal-logement est au cœur des enjeux de la transition énergétique.
La rénovation des bâtiments, qu’il s’agisse de logements privés ou de bâtiments publics, est aujourd’hui au centre des politiques publiques. Elle vise à améliorer les performances énergétiques, réduire les consommations, et à apporter un meilleur confort aux habitants.
Ces politiques permettent donc d’agir pour améliorer le cadre de vie, lutter contre les passoires thermiques, diminuer les émissions de gaz à effet de serre et répondre à la demande croissante de solutions durables.
Le site du Ministère de la Transition Écologique détaille les dispositifs existants pour accompagner cette action de rénovation :
Malgré son importance, la rénovation se heurte à plusieurs obstacles :
Le coût des travaux : les ménages en situation de mal logement n’ont souvent pas les moyens financiers d’engager ce type de projet. Pourtant, il existe des aides publiques comme MaPrimeRénov’ ou les certificats d’économie d’énergie pour soutenir les foyers.
Le logement en location : lorsque le propriétaire est le seul à pouvoir engager la rénovation, les locataires restent exposés au risque de vivre dans une passoire thermique. Cette problématique renvoie directement à la question du logement indigne, qui nécessite des mesures contraignantes pour protéger les habitants.
Chez Les Petites Pierres, première plateforme de crowdfunding et solidaire dédiée à la lutte contre le mal-logement, nous croyons que chacun doit pouvoir vivre dans un logement digne, sûr et décent. À travers des campagnes de financement participatif, nous accompagnons et soutenons les projets des associations qui œuvrent au plus près des personnes les plus fragiles en situation de mal-logement.
Notre action vise notamment à renforcer la solidarité autour de projets de lutte contre la précarité énergétique : rénovation, amélioration de l’habitat, isolation etc. Les projets soutenus sur Les Petites Pierres ont pour but d’aider les familles à faibles revenus à réduire leurs factures d’énergie et à améliorer durablement les logements précaires.
Sur Les Petites Pierres, chaque don compte car il est doublé : pour chaque euro versé, un euro supplémentaire est ajouté par Les Petites Pierres, grâce au soutien de nos partenaires, ce qui décuple l’impact des dons. De plus, chaque don est éligible à la réduction d’impôts.
Ainsi, ensemble, nous contribuons à améliorer le quotidien des plus fragiles et à mettre la lutte contre le mal-logement au cœur des enjeux de précarité énergétique.
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