
Aidons le Samusocial à sortir de la rue des personnes en détresse
Quel est notre projet ?
Le Samusocial de Paris déploye des moyens supplémentaires pour proposer davantage de places d'hébergement d'urgence aux personnes sans-abri. 55 places supplémentaires sont prévues grâce au nouveau centre d’hébergement de Popincourt géré par le Samusocial de Paris. Aidons les à réunir les fonds 20 000 € pour sauver de la rue des personnes désocialisées et pouvoir les héberger.
À quoi va servir l’argent collecté ?
Le Samusocial de Paris déploye des moyens supplémentaires pour proposer davantage de places d'hébergement d'urgence aux personnes sans-abri. 55 places supplémentaires sont prévues grâce au nouveau centre d’hébergement de Popincourt géré par le Samusocial de Paris. Aidons les à réunir 20 000 € pour sauver de la rue des personnes désocialisées et pouvoir les héberger.
Une initiative citoyenne
Les équipes de maraudes composées d’un infirmier, un chauffeur acceuillant social et un travailleur social sont en place, le 115 sonne de plus en plus… Un trio inséparable pour répondre aux besoins de la rue. Il reste à financer le nouveau centre d’hébergement Popincourt pour accueillir 55 personnes supplémentaires. Les troupes travaillent 24h/24, 7j/7 et 365 jours par an. Elles parcourent les rues de Paris pour répondre aux appels de détresse et pour porter secours, le plus souvent la nuit. Le projet est d’offrir en urgence un hébergement de qualité à toute personne majeure acceptant la mise à l’abri proposé par le Samusocial de Paris. Les maraudes contribuent à mettre en place une solution adaptée à chaque individu qui lui donne une chance de sortir du stade ultime de la marginalité qui conduit à devoir dormir dans la rue.
Un hébergement d’urgence pour l’hiver
Accueillis dans le cadre d’un hébergement d’urgence, les personnes bénéficient d’un repas chaud, de douches collectives et d’un lit en chambre individuelle ou double. Dès le lendemain de leur arrivée, le centre propose des rendez-vous avec des travailleurs sociaux et des consultations médicales. La durée moyenne de séjour est d’un mois et demi mais peut être plus longue face à certaines personnes complètements désorientées. « Certains ne connaissent même plus leur nom, il faut retrouver l’identité de la personne, cela peut prendre plus de temps» Les personnes en hébergement prolongé bénéficient d’un accompagnement social leur permettant d’entrer dans un parcours d’autonomisation et des animateurs organisent des activités qui vont dans ce sens. (Voir témoignage)
Aménagement des espaces de vie
L’aménagement de lieux de vie collectif est une étape importante dans le processus de stabilisation et de resocialisation des personnes accueillies. Le projet est de créer des espaces collectifs qui permettront aux hébergés de bénéficier d’une atmosphère calme et d’un confort visuel. De cette façon, chacun peut investir ces lieux en fonction de ses affinités, de sa mobilité́, de ses activités mais aussi et surtout de créer du lien entre les personnes. En effet, ayant été livrés à eux même et esseulés, les hébergés ont jusqu’à présent vécu dans des conditions d'exclusion et un lien social délité́.
Quatre espaces collectifs ont été́ imaginé dans le futur centre Popincourt : une salle à manger, une salle TV, une salle polyvalente (bibliothèque, d’espace d’activités et de lieu de détente) et un espace bien-être pour créer des moments de partage et les encourager vers un lien social stable. Ces quatre espaces représentent des moments de vie dans la journée des hébergés, des activités où le partage et la convivialité́ est le maître mot.
Qui sommes-nous ?
LA DIGNITE
Le premier principe est préserver et rendre sa dignité à la personne en détresse physique ou sociale. La reconnaissance de ce droit implique :
- d’admettre son mode de vie et de proposer une aide avec tact et respect,
- d’informer, d’encourager, de convaincre la personne sans abri en détresse, quels que soient son statut social, son état physique, son handicap, pour qu’elle accepte d’être aidée par le samusocialdeParis ou un service hospitalier, selon le cas,
- de lui proposer un hébergement social ou médical d’urgence.
- à mettre à la disposition de la personne accueillie : un lieu d’hébergement d’urgence,
- des soins appropriés et/ou de l’orienter vers les structures de soins adéquates,
- l’intervention de travailleurs sociaux et de personnels compétentes, capables d’écouter et de répondre avec bienveillance et discernement.
LA SOLIDARITE
Le second principe est d’assurer à la personne accueillie le droit à la protection médicale et/ou sociale prévue pour sa situation.
Le reconnaissance d’un tel droit implique :
la mise en œuvre de soins sans conditions d’ouverture de droits et pour tous la recherche de l’ensemble des droits existants,
la recherche des solutions d’hébergement à moyen ou à long terme,
de tenter avec elle de renouer éventuellement des liens familiaux, dans tous les cas de briser son enfermement par un réseau de solidarités nouvelles,
de veiller à ce que soit assuré aux personnes l’accès aux soins nécessaires : préventifs, curatifs ou palliatifs en fonction de leur état et du degré d’urgence,
- de s’assurer que chacun puisse, rencontrer un travailleur social lors de son passage au samusocialdeParis pour lui permettre de renouer les contacts nécessaires avec les institutions sanitaires et sociales.
- à assurer à la personne recueillie la possibilité d’un bilan médico-social par le recours aux services : de médecins, d’infirmiers, de travailleurs sociaux et autres et par le recours, à toutes les institutions médicales, sociales et/ou administratives adaptées à sa situation.
à faciliter l’accueil de la personne recueillie par les structures adéquates à l’aide de liaisons écrites ou orales afin que le relais soit pris dans de bonnes conditions,
à se doter de tous les outils nécessaires à une bonne coordination, dans le respect de la déontologie propre à chaque profession et du devoir de réserve :
Les équipes de nuit veilleront en particulier à l’accueil et à la prise en charge des personnes conduites aux urgences des hôpitaux ou apporteront elles-mêmes les soins requis, les établissements d’hébergement, les services hospitaliers, les habitats sociaux devront êtres invités
pour adapter leurs pratiques, leurs horaires, leur fonctionnement, leurs conditions d’accueil etc... à ce travail de l’urgence,
pour développer en leur sein, dans la mesure du possible, les équipements matériels et humains en vue de la prévention, garantir la santé, proposer des activités culturelles, etc.
pour apporter aux personnes en détresse la nuit une aide adaptée même si elles ne donnent pas suite aux propositions du samusocialdeParis.
LA CITOYENNETE
Le troisième principe est d’assurer à la personne recueillie le droit à l’information, la communication, la participation et l’exercice de ses droits et devoirs civiques.
La reconnaissance d’un tel droit implique :
d’obtenir les moyens de pouvoir justifier de son identité civile,
d’être en mesure de s’informer et de se former pour communiquer et rompre son isolement ou d’y être aidé,
de connaître l’intégralité de ses droits,
de redevenir capables de participer à la vie sociale, économique et politique du pays.
Le samusocial de Paris s’engage à :
informer les personnes sur leurs droits et la manière de les faire valoir,
aider les personnes en les orientant et en leur facilitant l’accès aux services compétents,
faciliter les démarches pour l’obtention de droits sociaux et des documents administratifs, notamment la carte nationale d’identité,
solliciter l’accompagnement de bénévoles pour faciliter le travail du samusocialdeParis,
faciliter aux personnes recueillies l’accès aux divers services publics et privés, par tous moyens permettant de leur faire reconnaître leurs droits et de les exercer légitimement.
Un engagement au quotidien avec des valeurs bien fondées.
Lolita Dias, parisienne de 25 ans est chargée de mécénat. Diplômée en communication et management culturel, elle a reconnue en elle une vraie sensibilité pour le mécénat au fil de ses stages. Une volonté d’engagement est née dans le domaine de la solidarité suite à une expérience au sein de la Fondation PSA. Une expérience où elle a été en contact des associations, des projets portés par les associations en lien avec le monde de la solidarité. Lolita Dias a bien trouvé sa place dans les valeurs qu’elle partage : dignité, solidarité et citoyenneté.
Quel est votre rapport avec le Samusocial de Paris ?
Je suis salariée du Samusocial de Paris, en ma qualité de chargée de mécénat.
Quelles ont été vos actions pour ce projet ?
En tant que chargée de mécénat au Samusocial de Paris, mon travail par rapport à ce projet a été de monter le dossier de présentation du projet et de partir à la recherche de financement pour le réaliser et c’est ainsi que le partenariat avec la fondation Somfy a été créé et que l’idée de présenter le projet sur les petites pierres a été avancée.
Pourquoi est-ce important pour vous de soutenir ce projet ?
De manière générale, j’ai choisi d’utiliser mes compétences en matière de mécénat pour aider le Samusocial de Paris a développé des actions en faveur des sans-abris. C’est une véritable conviction et engagement de ma part de soutenir des projets et de tout mettre en œuvre pour assurer leur réalisation.
Qu’est-ce que ce projet va changer/améliorer dans la vie des bénéficiaires grâce à ce nouveau lieu ?
Ce nouveau centre d’hébergement va permettre aux hébergés de vivre dans des conditions de vie décentes et de développer, notamment grâce à l’aménagement d’espaces de vie collecte, une dynamique de stabilisation. Cette dynamique de stabilisation est le premier pas vers une (ré)insertion des personnes sans-abris que nous hébergeons. Les espaces de vie collective seront des espaces de convivialité, de partage, de socialisation mais aussi d’apprentissage (cuisine notamment) pour les hébergés. Nous souhaitons les aider à mieux vivre et leur permettre ainsi de faire toutes les démarches nécessaires pour sortir de la rue.
Comment se gère l’urgence au sein des équipes ?
Il y a une vraie communication entre les services et une vraie réponse pour les besoins des uns et des autres. Par son action et son activité, le Samusocial de Paris a des équipes de terrain très réactives et il y a également une vraie implication des salariés sur des événements exceptionnels. Il n’est pas rare que des salariés du Samusocial de Paris soient bénévoles sur des opérations de collecte, des événements exceptionnels organisés comme par exemple la Nuit de la Belle Etoile, soirée de gala où des salariés du Samusocial de Paris participent tout au long de la soirée.
09/06/2017
Le Centre d’hébergement d’urgence (CHU) Popincourt est désormais ouvert !
Grâce à vous, ça y est le Centre d’hébergement d’urgence (CHU) de Popincourt peut accueillir les personnes démunies.
Installé dans les murs d’un ancien hôtel, entièrement refait à neuf et réaménagé par la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris), le CHU Popincourt dispose de 56 places d’hébergement, en majorité pour des hommes, avec quelques places pour les femmes. 4 places sont prévues pour des couples, et 3 permettent également d’accueillir des personnes à mobilité réduite. Le centre a vocation à accueillir en priorité des personnes marquées par de longs temps de rue et de grandes difficultés à se stabiliser sur un projet, un public que l’on qualifie souvent d’historique pour le Samusocial de Paris.
Ouvrir un lieu de qualité aux règles très souples où les personnes puissent se sentir un minimum chez elles, offrir des chambres simples ou doubles équipées de salles de bain individuelles et dont les personnes ont désormais la clef, être libre d’aller et venir sans avoir à respecter d’horaires : autant de changements par rapport à Oscar Roty, très appréciés des personnes hébergées qui se réjouissent de ne plus devoir quitter leur chambrée toute la journée sans pouvoir se reposer ni accéder à leurs affaires, et de ne plus être soumises à la règle du couvre-feu en soirée.
Premières impressions à Popincourt
Fawzi
J’ai dormi comme je n’avais pas dormi depuis longtemps, dans un lit confortable, au calme. J’ai tout acheté pour la chambre : une poubelle, un tapis anti-dérapant pour la douche, un oreiller, une taie, une couette, une alèse, des tapis de sol, des produits nettoyants, des bougies parfumées. Pendant la sortie à Provins que nous avons faite le jour du déménagement, je me suis acheté également un porte-clef. Pour avoir une place comme ça à Paris, il faut un parcours du combattant. Je remercie toute l’équipe, de l’inconnu au connu, de l’agent de restauration à la directrice. On n’est pas venu ici par plaisir, mais on a une sacrée chance. Je n’ai pas envie de finir ma vie dans un mouroir : ici c’est chaleureux, familial.
Philippe
Le centre est vraiment super, j’ai enfin une chambre pour personne à mobilité réduite, avec barre et siège dans la douche. On se croirait dans un hôtel Ibis plus que dans un centre d’hébergement. Ça change de Roty, et de tous les désagréments liés à la collectivité. Moi je n’ai rien acheté pour ma chambre, parce que je sais qu’ici, c’est provisoire. Le quartier est plein d’animation, nous pouvons entrer et sortir quand nous voulons en laissant la clef à l’accueil si nous quittons la structure, je me suis déjà fait copain avec le patron de la boutique à côté. Le seul défaut c’est que le centre est assez cloisonné, et il manque un espace agréable pour fumer, comme la cour intérieure que nous avions à Oscar Roty.
27/03/2017
Le 115 : une plateforme d’urgence
Le 115 est le numéro national de l’urgence sociale. Quand vous composez le 115 d’une cabine, de votre téléphone ou votre portable, bien que vous appeliez un numéro identique sur tout le territoire national, vous êtes en contact avec des professionnels du service d’urgence sociale du département dans lequel vous appelez. C’est un numéro gratuit, accessibles 24h/24
Ecouter, Evaluer, Informer, Orienter et Héberger.
A l'autre bout du fil, 24 heures sur 24, les "écoutants" du Samusocial de Paris décident du meilleur moyen d'intervenir, en fonction de la disponibilité des équipes mobiles et des places libres dans les centres d'hébergement. Ils ont un rôle d’écoute, d’information et d’orientation pour les personnes à la rue.
Soit ils envoient une équipe mobile sur place, qui prend en charge le SDF et l'oriente, si ce dernier le souhaite, vers un hôpital ou un centre d'hébergement. Soit ils lui indiquent directement le centre d'hébergement où se rendre. Les équipes du 115 évaluent les situations, recherchent des solutions d’hébergement et orientent vers des structures adaptées.
Des écoutants se relaient tout au long de la journée pour assurer la continuité du numéro d’urgence. L’équipe des écoutants est chargé de qualifier les appels et de diriger les appelants vers les équipes dédiées aux différents profils : pôle isolés ou pôle famille. Ils évaluent la situation sociale des personnes et recherchent des solutions, encadrés par un coordinateur chargé de réguler les demandes en fonction des disponibilités d’hébergement.
Le Samusocial, en chiffre
Chaque jour, plus de 1500 appels traités.
Sur l’année 2013, 40 551 appels traités par le 115
10 104 personnes hébergées chaque nuit par le 115.
Le Samusocial de Paris dédie plusieurs écoutants au traitement des appels de particuliers qui signalent les personnes en situation de détresse en composant le 115. Ils évaluent l’urgence et font le lien avec les équipes mobiles. L’hiver, des bénévoles viennent renforcer des équipes.
En 2013, 2380 signalements de particuliers.
Le 115 = mission de première urgence, d’écoute sociale, de diagnostic, de mise à l’abri.
27/03/2017
"En maraude avec Sylvie" - Portrait d'une infirmière
Les Equipes Mobiles d’Aide (EMA) sont composées d’un chauffeur accueillant social, d’un travailleur social et d’un infirmier(e) diplômé(e) d’Etat (IDE). Sylvie, Infirmière raconte en quoi consiste son travail, de quelle manière elle approche les SDF, et comment elle peut les aider.
Sylvie va à la rencontre des sans-abri : approche et causette
L’entrée en contact avec les personnes sans-abri nécessite beaucoup de tact et de délicatesse. Ce contact est « ritualisé » par des techniques d’approche : distance / position accroupie / gestes de politesse.
Infirmière dans les équipes mobiles depuis 7 ans, Sylvie insiste sur la force du lien qui s’est tissé entre les personnes de la rue et le camion : beaucoup ont pris l’habitude de voir passer régulièrement les EMA, et même pour ceux qui ne vont pas dormir dans les centres d’hébergement d’urgence, cette visite est devenue un moment important de la soirée. Ils sont nombreux à refuser d’aller en centre, nombreux à s’être lassés d’appeler le 115. Pour ceux qui ne vont plus vers le dispositif, le passage des EMA offre néanmoins des espaces de rencontre. La parole se libère parfois plus volontiers sur un morceau de trottoir familier que dans le bureau d’une assistance sociale, où certains sentent planer la menace de l’interrogatoire social. Dans les discussions informelles la conversation est plus spontanée, déchargée de l’inquiétude de réfléchir à ce que l’on pense devoir dire. On se laisse plus facilement aller, les informations importantes surgissent petit à petit, les histoires de vie prennent forme en glanant des bribes de récit sur le bitume. C’est cette méthode informelle qui permet à Sylvie d’aborder les questions de santé dans la rue.
C’est aussi soigner le corps et les bleus à l'âme
A partir du moment où Sylvie se présente comme infirmière les personnes se sentent en confiance. Certains acceptent de se rendre dans les centres. Là, les soins d’hygiène fournissent une occasion de se laisser aller. En se dénudant, ils s’abandonnent un peu. Quelques-uns ne prennent leur douche qu’à ces occasions. Quand elle se heurte à une résistance Sylvie insiste sans forcer, en soulignant que ça fait du bien de prendre une douche quand on n’en a pas pris depuis longtemps, mais sans ne jamais dire aux personnes qu’elles sont sales. Elle se souvient d’un grand monsieur barbu qu’elle a vu un soir fondre en larmes après avoir refusé les soins d’hygiène, pleurant à l’idée qu’il était devenu une loque, honteux de sa saleté.
Sylvie revient souvent sur ces pieds meurtris des sans-abris dont elle souhaiterait qu’on prenne mieux soin : beaucoup ont les pieds détruits à force de marcher toute la journée, parcourir Paris en tous sens pour se doucher, chercher son courrier, voir son assistante sociale, aller manger. Il arrive que certains n’aient pas enlevé leurs chaussures depuis des mois.
Des petits gestes qui peuvent aider
Dans les rues, on trouve de tout. Il n’existe pas de scénario préétabli. Des jeunes qui se sont engueulés avec leurs parents, des habitués, des personnes qui souffrent de pathologies psychiatriques, des grands exclus, des femmes, des bébés..C’est en multipliant les gestes de solidarité qu’on y arrivera. Apportons nous aussi notre petite pierre pour les sortir de la rue.
Quelques chiffres
En 2013, les Equipes Mobiles d'Aide ont rencontré plus de 37 293 personnes dans les rues de la capitale et 11 094 personnes ont été prises en charge ( soins, accompagnement…)
1127 soins infirmiers ont été fait dans la rue
1623 entretiens sociaux
5 à 9 équipes de maraudes tournent toutes les nuits dans Paris
27/03/2017
Accompagner vers l'insertion, la voix d'Annick
Annick, travailleuse sociale au centre Oscar Roty répond aux questions des petites pierres pour comprendre l'accompagnement au sein des centres du Samusocial. Au-delà de la mise à l’abri des personnes Sans Domicile Stable le soir, il est indispensable de les aider en journée à retrouver des droits sociaux et à s’engager dans une démarche de soins. Même si ces personnes bénéficient déjà d’un suivi social, la plupart d’entre elles ne sont pas autonomes pour effectuer les démarches seules. Une simple orientation ne suffit donc pas, un accompagnement physique s’avère indispensable afin d’améliorer la prise en charge de chaque individu. Comment ca se passe ?
Comment se passe l’arrivée d’un sans-abri dans un centre d’hébergement, la prise en charge ? Par quel biais arrivent-il dans le centre d’hébergement ?
Les usagers du centre d’hébergement d’urgence sont orientés par le 115 ou l’accueil de jour (ESI) du Samusocial de Paris. Les personnes sont orientés au départ pour un séjour de 15 jours qui peut être renouvelé 2 mois après un passage en commission et en tenant compte de la situation administrative et du comportement. A leur arrivée au sein de la structure, ils sont accueillis par le coordinateur en poste qui leur présente les locaux (chambre, salle d’activité, salle resto, etc..), ainsi que le règlement intérieur. Un RDV leur est proposé avec le travailleur social et/ou un médecin qui seront en charge du volet administratif, social et médical. A partir de ces rencontres, seront fixés les objectifs du séjour.
Combien de personnes sont accueillis par jour ?
Nous accueillons exclusivement une population masculine (53 places). Par ailleurs depuis le mois d’octobre, les places non pourvus par les hébergés pour des raisons médicales ou autres sont réattribués par le 115 pour une nuit
Combien de temps peuvent-ils rester ?
En ce qui concerne la prise en charge elle est aléatoire, et varie en fonction de l’usager et du projet en cours. Le principe de la prise en charge en continuité est de pouvoir faire un travail de fond avec les usagers tant dans le domaine du quotidien (hygiène, etc…) que sur le plan purement administratif. Ce qui implique une prise en charge plus longue.
Néanmoins on constate que les durée de prise en charge sont plus importante du fait des difficultés rencontrés pour trouver des solutions prennes pour les usagers. Par ailleurs, certaines situations sont bloquées du fait de leur complexité administrative.
Quels sont les ateliers proposés à leurs arrivées? Combien de professionnels sont présents en centre ?
Pour le bon fonctionnent du centre on comptabilise une dizaine de personne salarié au quotidien. Il y a du personnel permanent (agent d’entretien, agent restauration, animateur, travailleur sociaux, coordinateur, secrétaire, responsable et du personnel qui intervient ponctuellement (médecin, juriste, infirmière psy, etc).
En dehors des prestations administratives et médicales proposées pour accompagner les hébergés dans leur reconstruction et/ou réinsertion, un certain nombre d’activités sont proposé aux hébergés par l’équipe d’animation. Ces activités (aromathérapie, massage, gym, etc..) ont pour objectifs de se réappropriés leurs corps et leurs gestes du quotidien, tout en aidant à la création de lien. Elles peuvent aussi avoir pour objectif de reprendre conscience de « la Cité » en se réappropriant ce qu’elle offre dans le domaine artistique et culturel. Les arts sous forme diverses (photographie, écriture, art plastique) nous servent de support.
Reviennent ils souvent ?
Ils sont présents pour un séjour long
Et après, que deviennent-ils, ou vont-ils ?
Les orientations à la sortie du CHU sont diverses. Notre objectif est de permettre aux personnes qui sont hébergés la possibilité d ‘obtenir un hébergement adapté à leurs situations à la sortie. Cela peut être un centre des stabilisation, une résidence service, un CHRS, une pension de famille, un logement pérenne.
27/03/2017
Le parcours d'un sans-abri en images ..
L’hébergement d’urgence consiste à offrir à toute personne sans domicile un accueil, un lit, un repas, la possibilité de se laver, et de rencontrer un médecin et un travailleur social pour une orientation vers des structures adaptées. Les centres d’hébergement d’urgence (CHU) développent des relations avec les lieux d’accueil de jour, les établissements de santé, les services d’urgence psychiatrique, les structures d’hébergement du département et les structures d’accompagnement social.

Anonyme
Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Mathieu 25 Dieu vous bénisse et qu il remplisse vos cœurs de paix d amoure et de joie.

Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Tillol Marie
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NEBOUT THIERRY
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Anonyme
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Gachet Benoit
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Anonyme
Le grand froid arrive ! Il y urgence à trouver des solutions de logement d'urgence. Soutenons vite ce projet !

GUET daniel
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Parenty Adeline
Pour un vrai lieu d'accueil, chaleureux et convivial, bonne chance à ce beau projet !

Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
Quand je passe dans la rue et que je vois un sans-abri greloter de froid, je suis heureux de pouvoir appeler le Samu Social pour qu'il lui vienne en aide. Je les remercie sincèrement de leur action !

Isabelle BLOT
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
Bon courage pour ce projet!!!Bon aboutissement j'espère!!! Sincèrement quand je vois quelqu'un dormir à 0 degré dans une rue à Paris J'ai honte pour moi même et pour la société à laquelle j'appartiens. Mais cela ne suffit pas je dois agir même un peu. Je vous remercie d'AGIR et d'aider les exlus de notre société. et Je repète :BON COURAGE

Anonyme
De la part des fidèles donateurs du Samusocial de Paris : quelques petites pierres pour aider le nouveau centre d'hébergement Popincourt.

KERHERVE Yannick
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Girerd Jeanne
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AMPILHAC Patrick
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Anonyme
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Perin Marie
j'espere que ce projet va aboutir!

Anonyme
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Leforestier Etienne
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Anonyme
Oui, pour une petite pierre pour un projet durable pour les personnes à la rue , puisse ce projet, plus que jamais nécessaire, aboutir !

Canevet Benoit
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Anonyme
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Anonyme
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ressayre Elisabeth
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peignot pauline
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Anonyme
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CESARINE DOMINIQUE
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Anonyme
55 places d'hébergement d'urgence supplémentaires pour Samu Social de Paris, c'est un beau projet. Encore quelques petites pierres et il pourra se faire !

Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
Une petite pierre par participant du Triathlon Solidaire du Lac Saint Point à Pontarlier (25).

Anonyme
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Anonyme
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Anonyme
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Desenne Romain
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Anonyme
Bravo !

Anonyme
On peut tous en avoir besoin un jour

Desportes Jean
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Canevet Benoit
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Dias Lolita
De l'association Samusocial de Paris
19 778 € Collectés
Projet financé !

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Objectif financier

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