Une nouvelle voiture pour La Péniche du Coeur (Paris)

La Péniche du Cœur est un centre d’hébergement d’urgence (CHU) flottant en plein cœur de Paris.

Elle accueille chaque soir jusqu’à 70 hommes isolés en situation de grande précarité pour des durées variables.

En plus de proposer le gîte et le couvert, La Péniche du Cœur, avec le soutien de ses 9 salariés et de ses 150 bénévoles, accompagne les hébergés dans leur reconstruction individuelle et sociale.

L’importance de l’alimentation
En 2018, ce sont 23 360 petits-déjeuners et dîners qui ont été servis.

Les repas partagés entre hébergés et bénévoles participent à la reconstruction de ces hommes, meurtris par la rue.

Le cuisinier les prépare chaque matin et chaque soir de l’année à partir des invendus et des dons alimentaires qu’il faut aller chercher en voiture, souvent loin de La Péniche du Cœur.

Or, à partir du 1er juillet 2019, le véhicule vétuste qui nous permettait la collecte des denrées alimentaires ne pourra plus rouler dans Paris.

Il est donc nécessaire de remplacer notre véhicule diesel vieillissant.

C’est pourquoi La Péniche du Cœur fait appel à votre générosité sur les Petites Pierres pour financer le remplacement de ce véhicule et assurer à tous les hébergés un hébergement de qualité.

Optimiser les conditions d’accueil pour les personnes sans abri sur La Péniche du Cœur à Paris.

La Péniche du Cœur est un centre d’hébergement d’urgence qui cherche en permanence des moyens pour améliorer les conditions de vie des bénéficiaires accueillis, que ce soit pour une nuit ou pour plusieurs mois.

Pour améliorer les conditions de vie des personnes sans abri et mal logées, qui n’ont souvent pas d’autre alternative que de passer la nuit dehors, sous un pont ou proche d’une bouche d’aération du métro, La Péniche du Cœur met tout en œuvre pour proposer le meilleur accueil possible et notamment des repas chauds, complets, équilibrés et préparés sur place par le cuisinier.

La préparation de ces repas nécessite des produits alimentaires frais, qu’il faut aller chercher à différents endroits de Paris : au marché de Rungis, dans des centres de collecte alimentaire, etc.

Un véhicule est donc indispensable à notre agent technique pour qu’il puisse rapporter au cuisinier les aliments pour le repas du matin et du soir.

L’interdiction de rouler dans Paris Pour des raisons de préservation de la qualité de l’air et de lutte contre le réchauffement climatique, la Ville de Paris a interdit aux véhicules de vignette Crit’Air 4 et 5 de circuler en journée et en semaine dans Paris intra-muros.

Cette nouvelle disposition, applicable le 1er juillet 2019, met en danger le fonctionnement de notre structure de lutte contre la précarité et le mal logement.

L’ancienne Peugeot 206 qui permettait le fonctionnement quotidien de La Péniche est de vignette Crit’Air 4.

Elle ne peut donc plus rouler dans Paris intra-muros sans se faire arrêter.

C’est pourquoi son remplacement par un véhicule moins polluant et plus fonctionnel est nécessaire.

A cela s’ajoute une fuite du liquide de refroidissement, une vétusté générale et 110 000 kilomètres au compteur, ce qui rendent la Peugeot 206 beaucoup moins performante qu’en ses débuts.

Un véhicule aux multiples missions

En plus de récupérer les denrées alimentaires, un nouveau véhicule nous est nécessaire pour collecter des vêtements.

Comme pour les denrées alimentaires, les dons et points de collecte sont dispersés dans tout Paris.

Les vêtements récupérés avec la voiture sont ensuite donnés aux hébergés qui en ont besoin.

Cela leur permet d’avoir un vêtement chaud en hiver, des vêtements et sous-vêtements de rechange, ou encore des chemises pour les entretiens d’embauche.

En outre, le nouveau véhicule nous permettra d’innover dans l’accompagnement des hébergés en leur proposant des activités extérieures, ce qui était impossible avec l’ancien véhicule.

La proximité imposée par la vie sur une péniche est parfois lourde pour les hébergés.

Pouvoir les emmener à l’extérieur de Paris, dans des lieux qui ne leur sont pas familiers, leur permet d’avancer sur le chemin de la reconstruction, accompagnés par le psychologue et les travailleurs sociaux.

Améliorer le cadre de vie et le confort