Quelques jours et un endroit pour souffler ! (Tarn)

Notre Maison partagée associative est un lieu chaleureux où vivent 5 jeunes, où travaillent 4 salariées et où ont lieu des activités de lien social. Nous accompagnons par ailleurs plus de 200 personnes de tout âge qui ont vécu leur enfance en foyer ou en famille d’accueil. La plupart ont fondé des familles, mais certaines restent en situation d’isolement et de précarité. Elles ont parfois besoin d’une aide ponctuelle car, sans soutien familial tout se complique très vite. Notre chambre d’accueil transitoire pourrait être utilisée par un.e jeune en attente d’une solution d’hébergement durable ou encore par une personne âgée en attente d’une place en maison de retraite, ou une personne qui a besoin d’être soutenue pour des démarches complexes alors qu’elle habite dans une zone rurale et ne peut pas facilement venir rencontrer les professionnels en mesure de l’aider.

Nous avons réalisé un podcast de témoignages d’une durée de 30mn intitulé « Regards croisés, la vie après l’ASE » consultable sur Youtube :

https://urldefense.com/v3/__https://youtu.be/gtTJyYRfbqo__;!!Iqd8E8c!nnr0ztdNksQGm8ZcSsELeqR_9VR2YepIQbFys0rVW_VaUk8IocZs1tWSL74Ic-RVzNwtbQbevbSslthjDhG0lXmIXxaBqno9DQ$

Notre Maison partagée a deux étages. Au second il y a 3 chambres qui hébergent des jeunes de 18 à 21 ans. La maison est ancienne et chaque jeune disposait d’une salle de bain individuelle, mais à l’extérieur dans le couloir. Nous avons réalisé une première tranche de travaux en faisant installer des salles de bains à l’intérieur des chambres. Cela correspond mieux aux besoins actuels des jeunes, notamment lorsque nous accueillons des jeunes filles. Le projet dont il s’agit ici est une deuxième phase: démolir anciennes les salles de bains devenues inutiles et profiter de l’espace dégagé pour créer une chambre supplémentaire . Il faut donc, démolir, ouvrir une fenêtre, construire des cloisons et une nouvelles salle d’eau intégrée dans la chambre, et mettre une porte.

Nous accompagnons nos adhérents au long cours.  Les traumatismes de l’enfance réapparaissent parfois tardivement et notre association est pour les personnes âgées « la famille des sans famille ». Cette approche est unique car il n’y a pas chez nous d’une part des bénévoles, d’autre part des bénéficiaires. Chacun.e apporte et vient chercher ce dont il a besoin en fonction du moment de vie , des besoins et des projets. Bien sûr nos salariées sont là pour apporter les compétences nécessaires.
Pour les jeunes de moins de 30 ans , il s’agit davantage de coup de main en situation d’urgence, sans soutien familial tout est très vite très compliqué ; Nous agissons pour combler les « trous » du droit commun et ceux de l’absence de soutien familial. Il nous manque un lieu d’accueil d’urgence, pour de brèves périodes, et ce lieu impactera nettement le sentiment de sécurité et la confiance des personnes concernées. En effet, les personnes sortant des services de l’aide sociale à l’enfance ont souvent perdu confiance en elle et perdu confiance dans les institutions professionnelles. La pair-aidance est alors un outil pour restaurer cette confiance.