Enfin un toit pour Martine et Pierre ! (Seine-Maritime)

Martine et Pierre, bientôt 70 ans, vivent un cauchemar depuis de nombreuses années. Locataires d’un appartement auprès d’un bailleur social, ils décident de ne plus payer le loyer en raison du caractère insalubre du logement. Ils finissent par être expulsés début octobre 2024, juste avant la trêve hivernale.

Ils alertent acteurs sociaux et media, mais le fait que le couple refuse de reconnaître la partie de la dette liée aux frais de procédures bloque toute perspective de solution.

Le couple se réfugie alors dans le lieu d’accueil de la Case Départ à Rouen où il passe les journées de la semaine au chaud.

L’état de santé de Martine se dégrade. Elle peut à peine se déplacer. L’équipe de La Case Départ décide de ne plus attendre que la situation se débloque d’un point de vue administratif et se met en quête d’un appartement accessible aux personnes à mobilité réduite. Ne pouvant prendre le risque d’impayés, l’équipe de Les Petites Pierres nous incite à faire une campagne pour couvrir le risque.

L’idée est que Martine et Pierre assument leurs loyers et charges, mais entre l’aménagement, l’équipement, la caution, il est probable qu’ils aient besoin d’un coup de pouce.

L’idée reste bien que Martine et Pierre assument les loyers et charges de leur nouvel appartement, mais entre l’aménagement et l’équipement de l’appartement, la caution et la possibilité qu’ils ne parviennent pas à tout couvrir, les sommes collectées permettront de leur venir en aide, de couvrir d’éventuels impayés, de leur donner un coup de pouce pour des aménagements ou équipements…

Entre le loyer (600 € par mois) et les charges (on peut compter 150 € par mois), on est sur un besoin annuel de 9,000 €. Si on ajoute des dépenses diverses d’aménagement, d’équipements, de caution, le budget est de l’ordre de 12,000 €. En collectant 6,000 €, nous pourrions couvrir 50% du besoin et nous prémunir face à tous risques de non paiement des loyers.

Et si Martine et Pierre venaient à changer de logement ou n’avaient plus besoin de notre appui, le reliquat servira comme fonds de garantie pour toute nouvelle situation présentant des difficultés comparables.

Nous avons installé Martine et Pierre dans leur logement ce vendredi 21 novembre, dans la soirée. Par prudence, nous ne leur avions annoncé la bonne nouvelle que le matin même. Ils en ont pleuré toute la journée. Ceci en dit long sur l’impact considérable qu’a cette mise en appartement.

Il reste cependant un enjeu considérable si on veut que cette histoire se termine en conte de Noël : faire en sorte que Martine retrouve au plus vite le bon usage de ses jambes.