Située en plein centre de Nantes dans une école du centre historique, l’association Lazare revient vers nous pour une nouvelle collaboration solidaire. Aujourd’hui, elle souhaite créer un nouveau type de logement : le studio dit de « décollage », un espoir à haut vol pour les résidents en quête d’indépendance.
La route vers l’indépendance
Parce que des personnes ne peuvent pas toujours accéder à un logement pour plusieurs raisons : financières, ou dûes à un isolement affectif, l’association Lazare décide d’étendre sa mission à un accompagnement social avec davantage d’indépendance. Créer des studios indépendants est le nouveau projet de l’association.
L’objectif : Permettre aux personnes, pour qui la vie en communauté peut devenir pesante, ou tout simplement la peur de décoller du nid, de faire le pas vers une auto-gestion. Ces studios permettront donc de vivre une situation intermédiaire : les personnes accueillies continueront de participer à la vie en communauté mais elles seront locataires de leurs propres appartements. Un réel cadre de vie sain, où ils seront entourés et soutenus par les liens qu’ils auront constitués à la maison Lazare. Ils pourront partager des moments privilégiés autour d’une table lors de petits repas organisés le week-end où ils auront la possibilité d’échanger et de communiquer.
19 553 € pour un cocon autonome
L’association a décidé de créer 4 sudios et font appel aux petites pierres pour financer l’un d’entre eux. (Voir budget) Au sein de l’immeuble, les personnes hébergées dans ce nouveau studio participeront donc au « vivre ensemble » mais seront face aux responsabilités du quotidien. La porte d’entrée de la maison Lazare sera toujours ouverte. Une situation qui, dans un deuxième temps, va leur offrir une autonomie essentielle pour la construction d’un meilleur avenir.
Une opportunité innée
Les premiers bénéficiaires seront dans un premier temps des personnes qui ont vécu l’expérience des colocations de l’association et ayant un passé parmi cette dernière.
Marie, (pour une question d’anonymat le prénom a été modifié) une femme de 53 ans pourrait être la première personne ayant l’opportunité de profiter de ce studio. En effet, elle désire avoir la possibilité d’habiter seule, tout en gardant cette proximité de lien social avec ses voisins et ses colocataires. (Voir témoignage)
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