L’association IKAMBERE accueille des femmes contaminées par le VIH, qui vivent dans la grande précarité en Ile-de-France. Avant d’arriver à IKAMBERE, la plupart d’entre elles sont sans domicile fixe et sont hébergées par des proches ou le 115. Pour les plus fragilisées par la maladie, IKAMBERE a développé une offre d’appartements passerelles pour les héberger pendant 6 à 24 mois. Faute de moyens, les appartements sont devenus vétustes. Afin d’améliorer les conditions de vie des femmes hébergées par IKAMBERE, nous sollicitons votre générosité sur Les Petites Pierres.
Ce projet est soutenu par le Fonds de dotation Qualitel. Chaque don est doublé par notre partenaire le Fonds de dotation Qualitel. Un don de 10 euros, c’est finalement 20 euros reversés au projet IKAMBERE.
Soutenir les femmes migrantes séropositives qui cumulent les vulnérabilités avec IKAMBERE
Les femmes migrantes vivant avec le VIH cumulent de nombreuses vulnérabilités sociales et financières qui s’aggravent considérablement avec l’absence de logement. Ces femmes sont souvent condamnées à errer dans les dispositifs d’hébergement d’urgence (115), à être hébergées par des proches, ou dans le pire des cas à rester sans domicile fixe, de squats en squats.
La précarité de tels hébergements, la promiscuité qui accompagne l’hébergement collectif, la forte insécurité qui touche l’intégrité physique des femmes vivant dans la rue, sont autant de facteurs qui rendent la situation des femmes migrantes séropositives particulièrement problématiques. La question du logement et d’autres considérations matérielles demeurent un problème majeur car elles préoccupent les femmes à tel point que cela peut nuire gravement à l’observance thérapeutique, avec le risque de voir les traitements devenir inopérants.
Par ailleurs, les projets d’insertion socio-professionnelle des femmes sont fortement contrecarrés par l’absence de domiciliation. En effet, les démarches d’insertion sont extrêmement complexes lorsque l’on ne dispose pas d’une adresse fixe, d’un hébergement pérenne.
Proposer un toit et un accompagnement pour des femmes atteintes du VIH avec IKAMBERE
L’accès à un logement ne garantit pas le succès sur le long terme du projet faute de préparation à l’occupation d’un logement de manière autonome. Il est donc nécessaire d’accompagner les femmes pour leur permettre d’acquérir de telles compétences, de tester leur sens des responsabilités et leur faculté à s’approprier ce nouvel espace de vie de manière optimale. L’idée du projet d’appartements passerelles est née au début des années 2000 avec le constat d’incompatibilité des logements d’urgence avec les spécificités des femmes précaires séropositives, compte tenu de la nécessité de suivre rigoureusement des traitements thérapeutiques tout en se voyant renforcé dans son autonomie.
L’association IKAMBERE loue 5 appartements passerelles (10 places) dans le centre de Saint-Denis. Une commission composée des assistantes sociale de l’association et d’autres partenaires externes, est chargée d’identifier les femmes pouvant intégrer les appartements (le critère de l’état de santé est le plus privilégié). IKAMBERE tient compte de la précarisation des femmes infectées par le VIH et ainsi le quotidien s’articule autour d’un repas chaud partagé tous les midis et d’ateliers permettant aux femmes de développer une attitude solidaire et de restaurer le lien social : sport, socioesthétique, nutrition, alphabétisation, informatique etc.
L’accompagnement proposé permet ainsi d’améliorer la qualité de vie des femmes et de restaurer la confiance en soi indispensable à la reconstruction d’un projet de vie.
Faute de moyens, les appartements sont aujourd’hui vétustes et les équipements en mauvais état. L’association IKAMBERE sollicite votre générosité pour nous aider à rénover et équiper les appartements. C’est un lieu essentiel pour leur permettre de rebondir et de dessiner un projet de vie meilleur.
Aménager ou rénover un logement inadapté ou indigne
Magdalena38
Esp'errance
Envol Isere autisme
Toit à Moi Rouen Normandie
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