« 100pour1toit » est une association d’intérêt général qui soutient les familles déboutées du droit d’asile qui se retrouvent à la rue car elles doivent quitter leur hébergement du Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile. Ces familles n’ont donc plus rien pour subsister, restent hors de portée de tout dispositif social et n’ont pas d’autorisation de travail.
Nos familles de nationalités différentes (Tchétchénie, Congo, Côte d’Ivoire, Géorgie, Albanie, Syrie, Azerbaïdjan, Mongolie) ne peuvent pas retourner dans leur pays car elles l’ont quitté pour des raisons diverses: guerre, menaces de poursuites ou de mort, prison, vendetta, mariage forcé, risque d’excision pour les filles, homosexualité.
Nous proposons un logement temporaire à ces familles en attendant que leur prochaine demande de régularisation ou leur recours aboutisse et qu’elles puissent mener leur vie en toute autonomie, c’est à dire qu’elles puissent travailler, se payer un logement et subvenir à leurs besoins.
Nous accueillons actuellement 12 familles (46 personnes: 23 adultes dont 3 étudiants et 23 enfants) et envisageons d’accueillir une nouvelle famille.
Nous attribuons deux référents à chaque famille pour l’accompagner dans ses démarches administratives, chacun avec ses compétences, à partir de la convention d’engagements réciproques signée entre l’association et chacune des familles : c’est un espace d’écoute, un échange d’informations. C’est aussi l’apprentissage du français, le soutien scolaire, la socialisation des enfants grâce à une collaboration avec l’Amicale laïque, ce qui permet une bonne intégration sociale des familles et facilite leur autonomie le moment venu. La moitié de nos familles sont monoparentales.
Notre structure est une réponse à l’enjeu sociétal de mieux accueillir les migrants aujourd’hui et demain. Si l’État se charge normalement de l’hébergement des demandeurs d’asile, les besoins en hébergement des familles déboutées du droit d’asile ne sont pas couverts par les pouvoirs publics qui se déchargent totalement sur les associations. Après 2-3 ans d’instruction de leur dossier et d’acclimatation dans notre pays, on leur refuse à 80 % le droit de s’y installer, refus assorti quelquefois d’une Obligation de Quitter le Territoire, ce qui veut dire : plus de droits, plus de logement, papiers périmés. Quoi faire sinon les héberger pour des raisons humanitaires au nom de la cohésion sociale? Notre projet ne répond toutefois que partiellement à ces besoins parce que nous refusons une trentaine de familles par an.
Nous n’envisageons pas, malgré tout, d’agrandir notre structure, malgré les besoins, pour garder la main sur la gestion financière. Nous sommes tous et toutes bénévoles.
Si vous cherchez à financer un projet , la plateforme est ouverte aux associations, fonds de dotation et fondations.
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