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Rénover une résidence pour femmes

Quel est notre projet ?

La résidence de Sèze, à Lyon, a besoin d’un grand coup de neuf pour poursuivre sa mission d’accueil des femmes en difficulté. Le projet porté par Habitat et Humanisme vise à rassembler les 20 000 euros manquants pour rénover et transformer ce foyer d’accueil de femmes battues en foyer intérgénérationnel pour les femmes.

À quoi va servir l’argent collecté ?

La résidence de Sèze, à Lyon, a besoin d’un grand coup de neuf pour poursuivre sa mission d’accueil des femmes en difficultés. Le projet porté par Habitat et Humanisme vise à rassembler les 20 000 euros manquants pour rénover et transformer ce foyer d’accueil de femmes battues en foyer intergénérationnel pour les femmes.

Un projet intergénérationnel au service des femmes

Depuis 2004 la résidence Sèze, située en plein cœur de Lyon, accueille des femmes en difficulté. Les 19 logements, gérés par la Habitat et Humanisme Rhône, abritent encore aujourd’hui 14 femmes seules avec enfants. Toutes devront être relogées d’ici la fin de l’année 2013 afin que la résidence puisse commencer ses travaux de rénovation et faire peau neuve pour devenir une résidence intergénérationnelle pour les femmes.

Des travaux pour faire peau neuve

Les travaux qui doivent être entrepris visent non seulement à rénover totalement les lieux mais aussi à les transformer légèrement pour accueillir un nouveau type de résidentes. Il manque à ce jour 20 000 euros pour financer l’ensemble des travaux de rénovation (Voir le budget détaillé). A sa réouverture, prévue en 2015, la résidence aura le statut de Foyer de jeunes travailleurs. Concrètement cela veut dire que sur 19 femmes accueillies, 13 devront être âgées de 18 à 30 ans ( 7 jeunes femmes isolées et 6 jeunes mères de un ou plusieurs enfants). Les 6 autres places seront réservées à des chefs de famille monoparentale, des séniors isolées et en grande difficulté, ou encore des femmes battues.

Aide et écoute au quotidien

Jusqu’ici la résidence Sèze accueillait exclusivement des femmes avec enfants. Au quotidien ces femmes sont encadrées, rassurées, aidées dans leurs démarches administratives, en un mot accompagnées par une équipe de 9 bénévoles. Jacqueline Lapierre, ambassadrice de ce projet, fédère cette équipe et anime la vie de la résidence. L’enjeu pour elle est de « les aider à réussir à retrouver leur autonomie et à trouver un emploi » (Lire le témoignage de Karine, résidente). Par ailleurs, elle organise aussi pour elles des ateliers qui se veulent des moments d’échanges, de bien-être, qui participent à la reconstruction de ces femmes en grande difficulté. Arthérapie, ateliers photos ou cuisine, l’essentiel est que chacune trouve matière à s’exprimer et à s’évader.

Mettre l’accent sur des espaces partagés

Les travaux qui devraient commencer début janvier 2014 prévoient justement de mettre l’accent sur les futurs espaces partagés par les résidentes. Aménagement d’une cuisine collective équipée et d’une pièce pour l’animation, création d’une buanderie et d’un espace poussette, et bien sûr rénovation des logements pour qu’ils soient mieux isolés phoniquement et énergétiquement, tout cela doit concourir à un mieux vivre ensemble et une meilleure réinsertion de ces femmes.

Une résidence au service des femmes

In fine, l’objectif de ce projet de réhabilitation est véritablement d’offrir une solution de logements temporaires adaptés à des femmes isolées, avec ou sans enfants, en situation précaire, et sur une durée qui leur permette de se reconstruire. Cette nouvelle résidence met résolument l’accent sur la convivialité et le partage pour que ces femmes retrouvent le plaisir de la sociabilité et soient dans les meilleures conditions pour réapprendre à vivre.

Qui sommes-nous ?

Habitat et Humanisme agit depuis 28 ans en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. Créée en 1985 à Lyon par Bernard Devert, professionnel de l’immobilier devenu prêtre, c’est aujourd’hui une Fédération reconnue d’utilité publique composée de 54 associations sur 65 départements.

Une triple mission

Habitat et Humanisme s’est fixé une triple mission. Il s’agit d’abord de permettre aux personnes seules et aux familles, en difficulté, d’accéder à un logement décent et à faible loyer. Contribuer à la mixité sociale dans les villes, en privilégiant des logements situés dans des quartiers «équilibrés», au coeur des agglomérations est le second objectif de l’association. Enfin, Habitat et Humanisme s’engage dans l’accompagnement des personnes logées pour favoriser le retour de l'estime de soi, l'acquisition de l'autonomie et la reprise des liens sociaux, indispensables à toute insertion.

Pionnier de l’épargne solidaire

Convaincu que l'économie peut s'ouvrir à la solidarité et au partage, Habitat et Humanisme est l'un des pionniers de l'épargne solidaire en France. L’idée : inviter les épargnants à s'engager en souscrivant à des placements solidaires en faveur d’Habitat et Humanisme. Le principe est simple : l'épargnant accepte de partager tout ou partie des revenus annuels de son épargne avec l'association, contribuant ainsi directement à son action en faveur des mal-logés.

Des actions concrètes

Habitat et Humanisme met en oeuvre des propositions concrètes de logements. Elle achète et réhabilite des logements, gère des logements pour le compte de propriétaires privés et publics, mène des actions de médiation pour favoriser l'accès des personnes aux logements du parc privé et public. L'accompagnement de proximité des personnes logées est aussi une action forte de l'association. Il s’agit de favoriser l'acquisition de l'autonomie et le développement de liens sociaux, souvent mis à mal par les situations d'exclusion. Habitat et Humanisme contribue par ailleurs au développement d'habitats collectifs type «pensions de famille» destinés à des personnes isolées et en grandes difficultés.

Témoigner, interpeller et proposer

Habitat et Humanisme est force de proposition auprès des Pouvoirs Publics en faveur de plus de justice sociale et mène une mission de sensibilisation auprès du grand public pour favoriser un changement des regards et des mentalités concernant l'exclusion.

Innover pour une approche intergénérationnelle du logement

Habitat et Humanisme travaille à des projets innovants d'habitats intergénérationnels, portés notamment par la Fondation Habitat et Humanisme -Institut de France.

Contact :

Fédération Habitat et Humanisme

69, chemin de Vassieux

69 647 Caluire et Cuire cedex

Tel : 04 72 27 42 58

Email : federation@habitat-humanisme.org

Site : www.habitat-humanisme.org

 

Habitat et Humanisme Rhône

9 rue Matthieu Varille

69007 Lyon

Tel : 04 72 71 16 00

Email : rhone@habitat-humanisme.org

Site : www.habitat-humanisme.org

Quelle est la nature de votre engagement auprès d’Habitat et Humanisme ?

Je suis bénévole auprès d’Habitat et Humanisme depuis 2009. A l’origine c’est un ami, lui-même bénévole, qui m’a embarqué dans l’opération « une clé pour les mal-logés ». Cette opération, portée avec des étudiants, vise à collecter des fonds pour rénover ou construire des logements. Cet engagement m’a plu et j’ai souhaité parallèlement accompagner les résidents d’une pension de famille, la Casa Jaurès. Là, nous avons monté une formidable opération appelée « Venez dîner chez nous ». Résidents, salariés et bénévole se sont donnés à fond : décoration, animation, cuisine… ce dîner a été un vrai succès. Et depuis 2012, je suis bénévole auprès de la résidence Sèze. J’ai à cœur de rester proche des résidents.

Quelle est la situation actuelle de la résidence Sèze pour laquelle vous êtes ambassadrice ?

Début novembre, cette résidence pour femmes abrite encore 14 familles pour une capacité d’accueil de 19 logements au total. Il faut trouver à reloger ces femmes seules avec leurs enfants d’ici la fin 2013 pour que les travaux prévus puissent commencer début 2014. Une équipe de 9 bénévoles est en place pour accompagner au quotidien ces femmes en grande difficulté. Il faut les rassurer sur l’avenir, les aider dans leurs démarches administratives et les accompagner dans leurs recherches d’emploi. Par ailleurs nous organisons aussi des ateliers d’arthérapie, des sorties cinéma, du soutien scolaire pour les enfants ou des cours de gymnastique. Il faut à la fois leur donner confiance en elles et les ouvrir vers l’extérieur.

Pourquoi est-ce important pour vous de soutenir ce projet ?

Les femmes ont besoin de lieu comme la résidence Sèze pour se poser, se reposer et se reconstruire. En tant que bénévoles, ces femmes nous donnent une belle leçon de vie. Elles ont peu de ressources, sont souvent dans des situations de grande difficulté, avec des enfants en bas âge et pourtant elles demeurent pleines d’espoir et continuent de sourire à la vie. La plupart d’entre elles vont réintégrer des logements normaux et se réinsérer dans la société. J’ai l’espoir que leur passage à Sèze les aura aidé et que notre accompagnement les aura rendues autonomes.

Voir le budget détaillé

27/03/2017

"Un lieu comme Sèze, ça peut tout changer"

Sounia quasi trentenaire, arrivée en France après un mariage arrangé en Afrique, a suivi son mari refugié politique. Pendant plusieurs années, ils ont erré de foyer en foyer dans l’Isère et ensemble ont eu 3 enfants de 1 an, 3 ans et 7 ans. Il y a quelques temps déjà son mari est devenu violent. L’an dernier, elle a fui emmenant avec elle ses 3 petits. Accueillis par Habitat et Humanisme dans le cadre du plan froid, ils ont pu bénéficier d’un logement à Sèze. A présent en instance de divorce, elle a perdu la garde de ses enfants et se bat pour trouver un travail afin de les récupérer.

 

Où étiez-vous avant d’arriver à la résidence de Sèze ?

J’ai quitté le papa de mes enfants parce quil me battait et je suis venue à Lyon en septembre 2012. J’ai été dans un premier foyer pendant 3 mois, puis dans un autre avant d’arriver à la résidence de Sèze l’hiver dernier.

 

Comment s’est passée votre arrivée à Sèze ?

Après avoir connu de nombreux foyers, la résidence de Sèze a été un vrai soulagement. Ici, j’ai eu un appartement, j’ai pu me poser et me reposer car j’étais très fatiguée et sans ressources.  

 

Qu’avez-vous trouvé à la résidence de Sèze qui vous a aidé ?

D’abord je me suis sentie en sécurité. Avec le travailleur social, j’ai trouvé quelqu’un pour m ‘écouter, j’ai pu parler de mon problème et il m’a écouté. Ça m'a fait du bien, ça m’a aidé.

Par ailleurs, j’aime beaucoup les sorties avec les bénévoles. J’ai vu de la danse, du cirque, cinéma, c’était bien de sortir de la résidence, de voir d’autres choses.

Vous savez c’est important un lieu comme ici, beaucoup de personnes à Lyon sont comme moi, et toute seule on n’y arrive pas. Ici, si on a un souci, on peut en parler et on essaye de nous aider, c’est bien et ça peut tout changer.

 

Quels sont vos projets ?

Je veux parler, écrire et lire bien le français. Je suis des cours tous les mardis et jeudis. Idéalement je voudrais être cuisinière mais je peux aussi faire le ménage.

Je veux travailler, gagner de l’argent pour élever mes enfants.


27/03/2017

Ophélie, une maman repartie sur la route de l’espoir

Avant d’arriver à la Résidence Sèze, Ophélie vivait à 800 kilomètres de là avec son compagnon, le père de son enfant. La séparation a totalement bouleversé sa vie, la Résidence de Sèze l’a aidé à prendre un nouveau départ.

 

Accueil et soutien à la résidence

Lorsqu’elle s’est séparée du père de son enfant, Ophélie a tout quitté. Un temps hébergée chez des amis, elle doit vite trouver une solution durable. Elle contacte alors l’assistante sociale de la Maison du Rhône qui lui propose un accueil mère-enfant. Ce sera la Résidence de Sèze. Fragilisée par cette séparation, elle trouve à Sèze une accueil chaleureux et un soutien aussi bien psychologique qu’administratif et juridique qui l’aide à surmonter les difficultés de cette séparation.

 

Un nouvel emploi pour un  nouveau départ

Petit à petit, Ophélie trouve sa place dans la résidence et prend part à la vie collective de la maison en proposant elle-même des activités. Encadrée, soutenue, elle démarre une démarche de recherche d’emploi, grâce à l’accompagnement bénévole de Chantal. Sa volonté de s’en sortir est couronnée de succès puisqu’elle signe un contrat aidé à mi-temps. Elle participe avec d’autres mères du quartier à l’atelier santé de la mairie d’arrondissement.

 

Bientôt son propre logement

Grâce au partenariat avec l’URAHJ (Union Régionale des Foyers de Jeunes Travailleurs), elle a aujourd’hui trouvé un logement social dans le quartier et prépare son déménagement toujours soutenue par l’équipe de la maison.

 


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Lapierre Jacqueline

Lapierre Jacqueline

De l'association Habitat et Humanisme Rhône

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