
Equiper 3 logements pour Handicapés, soutenons l'initiative
Quel est notre projet ?
Lorsque des personnes en souffrance psychique ne peuvent être prises en charge par leurs familles, le problème du logement devient souvent un véritable parcours du combattant. Le projet d’envergure géré à Laragne (Hautes-Alpes) par la Fondation Edith Seltzer a mis 6 ans à voir le jour. En mars 2015, la nouvelle résidence sociale « Paramar » pourra accueillir 24 personnes qui ont des troubles du comportement et s’isolent du monde et des autres. Aidons la fondation à équiper 3 logements.
À quoi va servir l’argent collecté ?
Lorsque des personnes en souffrance psychique ne peuvent être prises en charge par leurs familles, le problème du logement devient souvent un véritable parcours du combattant. Le projet d’envergure géré à Laragne (Hautes-Alpes) par la Fondation Edith Seltzer a mis 6 ans à voir le jour. En mars 2015, la nouvelle résidence sociale « Paramar » pourra accueillir 24 personnes qui ont des troubles du comportement et s’isolent du monde et des autres. Aidons la fondation à équiper 3 logements.
Un défi de taille pour les personnes en souffrance psychique
La problématique de l’insertion dans le logement des personnes en souffrance mentale est complexe et recouvre plusieurs types. La nouvelle résidence Paramar à Laragne dans les Haute Alpes est le fruit d’un travail commun avec une ambition solidaire. Premier geste de solidarité : l’hôpital de la ville a mis à disposition les terres pour la construction de ce bâtiment basse consommation. Les 24 appartements, et les espaces communs ont été réfléchis par un travail en concertation. En effet, l’architecte a travaillé avec une équipe pluridisciplinaire, associant des professionnels dédiés (réseau logement, psychiatres de secteur, travailleurs sociaux). En terme d’espace « chaque appartement doit faire au moins 31m2, car les bénéficiaires passent beaucoup de temps chez eux » nous explique l’ambassadrice du projet Dominique Pasquio. Il faut aussi penser à l’insonorisation, les nuits pouvant être mouvementées.
Du mobilier pour ceux qui n’en n’ont pas
La résidence d’accueil s’inscrit dans une logique d’habitat durable, sans limitation de durée et offre un cadre de vie semi-collective valorisant la convivialité et l’intégration dans un environnement social. Certains futurs résidents n’auront pas les moyens de financer l’ameublement de leurs appartements et ne pourront prétendre au fond solidarité logement (FSL). A nous, d’apporter notre petite pierre pour les plus démunis en finançant le mobilier pour 3 logements individuels en les aidant à commencer leur « nouvelle vie ». Le budget explique les dépenses par appartement. Le fait d’entrer dans un appartement déjà meublé, d‘avoir un beau logement pour se sentir chez soi est un gage de réussite. Aidons les ! Les lieux collectifs quant à eux sont meublés par le porteur du projet : la Fondation E. Seltzer.
Une résidence pour qui ?
Une dizaine de résidents sont déjà pressentis pour être accueillis à la résidence. Les futurs bénéficiaires sont orientés par les partenaires locaux. Ce sont des personnes déjà suivies où le travail d’accompagnement est amorcé. C’est pour eux, un projet de vie. Ils souffrent généralement de solitude et d’isolement. C’est pourquoi, l’ambassadrice du projet nous explique que la résidence ne va pas être occupée à 100% dès son ouverture. La volonté est dans un premier temps de créer un groupe solide, « un socle » pour accueillir les plus fragilisés.
La résidence d’accueil Paramar est donc destinée à l’accueil de personnes :
- fragilisées et handicapées par des troubles psychiques liés à une pathologie mentale au long cours, dont l’état est suffisamment stabilisé pour respecter et bénéficier des règles de vie semi-collective.
- suffisamment autonomes pour accéder à un logement privatif, dès lors qu’un accompagnement et des soins sont garantis en tant que de besoin.
- dans une situation d’isolement ou d’exclusion sociale.
- à faible niveau de revenus, sans critère d’âge.
Apprendre à habiter ensemble, un accompagnement et des soins qui sont garantis
«Le logement est la pierre angulaire de toute prise en charge des malades psychiques. Sans logement, il ne peut y avoir de continuité de soin et d’accompagnement à la vie sociale », explique Jean Canneva, président de l’Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques (UNAFAM). La spécificité de la résidence est d’offrir aux résidents la garantie d’un accompagnement coordonné sanitaire et social avec les partenaires principaux. La présence quotidienne d’animateurs est essentielle pour faciliter la vie au sein et à l’extérieur de la résidence. Les grands espaces de collectivité sont aménagés pour y faire venir du monde, proposer des expositions, accueillir la culture afin de créer une synergie positive et pousser les barrières d’une situation d’isolement ou d’exclusion sociale. Préserver, protéger, initier des contacts afin de créer des relations stables. Des activités seront mises en place pour apprendre à habiter ensemble : atelier bricolage, soirée barbecue, sortie de groupe.. C’est un moyen de les encourager à des initiatives collectives, pouvoir échanger, partager des compétences, des centres d’intérêts, des savoirs.
Une question à Domnique Pasquio, l'ambassadrice du projet : Qu’est-ce que ce projet va changer/améliorer dans la vie des futurs bénéficiares ?
La Résidence est composée de 24 logements de qualité, neufs et adapté pour des personnes qui passent beaucoup de temps chez elles, en terme de surface, d’isolation phonique, exposition sud, dans un environnement naturel calme. Les logements en rez de chaussée sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le projet architectural a été conçu avec les professionnels de l’hôpital psychiatrique.
Les bâtiments n’ont que 2 étages et s’articulent autours des espaces communs, salon, salle à manger, atelier, buanderie etc… Les occupant sont donc autonomes dans leur logement, mais peuvent partager des activités communes avec l’appui de l’équipe.
Les Hôtes sont là pour faciliter les relations entre les résidents de l’ensemble de la Résidence, et alerter les partenaires impliqués dans leur suivi si nécessaire.
Leur rôle est d’ : accueillir, écouter, rassurer, orienter, accompagner, faciliter la vie quotidienne et conquérir l’autonomie autant que possible. L’objectif : favoriser les liens avec le voisinage, les partenaires extérieurs et les familles.
Le logement est le pilier pour ces gens fragilisés qui seront souvent chez eux.
Qui sommes-nous ?
La Fondation Edith Seltzer, créée en 1930, a pour objet d'assurer une mission de soins, d'accompagnement, de réinsertion et de formation, notamment auprès de personnes malades, handicapées, en difficultés sociales.
La Fondation est issue de la détermination de deux infirmières, Eveline et Madeleine Seltzer, en souvenir de leur sœur Edith emportée par la tuberculose. Créée et reconnue d'utilité publique en 1931, la Fondation a eu pour vocation première de soigner les infirmières et les assistantes sociales touchées par cette maladie. Les activités de la Fondation sont exercées dans un esprit de neutralité confessionnelle et politique. Personnels et administrateurs sont rassemblés autour de valeurs de service aux personnes accueillies, dans le respect de tous les bénéficiaires, avec une exigence de compétence et de probité, et dans une recherche éthique constante.
La Fondation Edith Seltzer gère 17 activités sanitaires, médico-sociales et sociales.
Depuis sa création, la Fondation a été impliquée dans l’accompagnement, la formation et la réinsertion des personnes soignées ou handicapées : Centre de Rééducation Professionnelle, Service social et depuis les années 90, elle s’est orientée vers le maintien à domicile : portage de repas à domicile, accueil de jour (personnes âgées et personnes handicapées), hébergement temporaire, service d’accompagnement à domicile (SAMSAH), et dernièrement Pôle Enfance avec une MECS, un accueil modulable et un accueil Jeunes Majeurs.
Dominique Pasquio d'origine Lyonnaise vit près de Gap depuis la fin de ses études. Un lieu où elle a construit sa vie avec ses deux jumelles de 26 ans et son conjoint. A 57 ans, Dominique a eu une carrière pleine de surprises dans des domaines complètement différents. Dans le tourisme, puis l'agriculture, en passant par les marchés d'hiver, la restauration, ou encore en tant qu'éducatrice Dominique s'est plongée dans différents métiers qu'elle a tous pris à coeur. Mais celui qui est toujours resté dans son coeur et ou elle consacre son temps depuis 1994, c'est dans le mileu associatif. Recrutée par l’association AIDES (lutte contre le sida) pour la coordination d’une structure d’hébergement pour personnes vivant avec le VIH à Gap. Elle y a travaillé pendant 17 ans puis poursuivre avec la Fondation Edith Seltzer qui en a repris la gestion. Un ambassadrice aux épaules solides !
Quel est votre rapport avec la Fondation E.S?
J’adhère totalement aux valeurs humanistes de la Fondation. C’est essentiel pour moi.
Je m’y suis d’emblée senti accueillie et considérée. Le directeur M. Bach m’a fait confiance et a toujours tenu compte de mon expérience, de ma connaissance du public et du réseau de partenaires locaux, également très important pour moi.
La particularité des ACT par rapport aux autres activités de la Fondation, l’éloignement géographique ( plus d’une heure de route), mon isolement, je travaille plusieurs jours par semaine seule, exigent ce type de rapport.
Malgré ces conditions un peu particulières, je me suis toujours sentie soutenue faisant partie de la maison, par le biais de réunions régulières, d’échanges permanents de mail et d’appels téléphoniques avec mes responsables et les autres salariés de la Fondation.
Quelles ont été vos actions pour ce projet de construction ?
Je travaille, dans le cadre de ma fonction de coordinatrice depuis une dizaine d’année avec le Réseau logement 05. Ce réseau réuni les principaux acteurs de terrain du 05 (psychiatrie, 115,UDAF, CSAPA, Mission jeune, France terre d’asile, Croix rouge) concernés par les difficultés de logement des publics fragiles.
Il manquait dans notre département des lieux de vie permettant d’offrir à ces personnes un habitat durable régulé et animé par une équipe de professionnels.
Le Réseau est resté mobilisé pour élaborer, finaliser le projet et surtout l’accompagner jusqu’à l’ouverture de la 1ère Maison relais du département, « les Tamaris » à Gap en 2012.
Comme les « Tamaris », la résidence d’accueil de Laragne a connu beaucoup de difficultés et de rebondissements (financements éthiques et aléatoires, problèmes immobiliers et de politique locale, renoncement de 2 porteurs de projet), ce qui explique la longueur des délais. Le projet date de 2008 !
Le directeur de la Fondation intéressé par l’idée d’une continuité entre les services de soin, les ACT et le logement durable, m’a confié la conception et la mise en œuvre du projet social, basé sur la mobilisation des compétences, des savoirs et des envies des résidents , le respect des différences, pour faire vivre une « communauté d’étayage » qui permettent à des personnes en difficulté dans leur rapport aux autres et au monde de vivre ensemble et de s’inscrire dans la vie de la cité.
Actuellement, mon travail repose surtout sur la mise en lien des différents partenaires existants ou potentiels sur le territoire, pour faire connaitre le projet et mobiliser les acteurs.
Représentante de la Fondation au sein du SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation), je présente le projet pour que nos partenaires puissent orienter les personnes qui pourraient y trouver leur place.
Pourquoi est-ce important pour vous de soutenir ce projet ?
Mon expérience à AIDES en santé communautaire et en ACT auprès de personnes isolées, vulnérables m’a permis d’acquérir une bonne connaissance des limites des structures existantes, des besoins et surtout des qualités et des capacités de ce public. Je suis depuis longtemps convaincue de « l‘impératif de faire avec » et de l’intérêt de l’entraide mutuelle.
C’est pourquoi je poursuis, grâce à la Fondation la mise en œuvre de ce projet qui me tient à cœur depuis maintenant 10 ans.
Qu’est-ce que ce projet va changer/améliorer dans la vie des futurs bénéficiaires
La Résidence est composée de 24 logements de qualité, neufs et adaptés pour des personnes qui passent beaucoup de temps chez elles, en terme de surface, d’isolation phonique, exposition sud, dans un environnement naturel calme. Les logements en rez de chaussée sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le projet architectural a été conçu avec les professionnels de l’hôpital psychiatrique.
Les bâtiments n’ont que 2 étages et s’articulent autours des espaces communs, salon, salle à manger, atelier, buanderie etc…
Les occupants sont donc autonomes dans leurs logements, mais peuvent partager des activités communes avec l’appui de l’équipe.
Le projet de participation et d’expression des usagers au sein de la Résidence d’Accueil, veut rompre avec l’idée qu’il est illusoire de proposer des instances de participation à des personnes souvent déstructurées, dont le lien social avec les autres est abimé, voire rompu.
L’objectif est de créer les conditions adaptées pour que l’expression soit possible et les projets réalisables.
Les Hôtes sont là pour faciliter les relations entre les résidents de l’ensemble de la Résidence, et alerter les partenaires impliqués dans leur suivi si nécessaire. Leur rôle est d’ : accueillir, écouter, rassurer, orienter, accompagner, faciliter la vie quotidienne et conquérir l’autonomie autant que possible.
Favoriser les liens avec le voisinage, les partenaires extérieurs et les familles. Inciter et soutenir les initiatives collectives, proposer des activités.
Le logement est le pilier pour ces gens fragilisés qui seront souvent chez eux.
Quelles vont être les activités mises en place ?
L’idée est que les hôtes s’appuient sur les centres d’intérêt et les envies des résidents pour organiser et mettre en œuvre des projets communs, en mobilisant au maximum leurs qualités et leurs compétences, mais aussi en allant chercher dans l’environnement, naturel, culturel, sportif, et artistique local pour que la Résidence vive aussi hors les murs.
La vie associative locale est très riche.
Les équipes de professionnels seront présentes de manière quotidienne ? Hebdomadaire ?
Les hôtes sont présents en journée du lundi au samedi.
Des soirées sont organisées avec les résidents.
Des projets de sortie ou de week-end sont envisagés à la demande des résidents.
Une assistance administrative est assurée par la Fondation les nuits et les Week-ends.
En cas d’urgence en l’absence de l’équipe, les occupants font appel aux services d’urgence, à leur médecin, à leur voisin, à la police etc….
27/03/2017
Où en sommes-nous ?
Le bâtiment a été livré à la date prévue le 23 février. Il ne reste donc plus que quelques jours avant l’inauguration et l’entrée des futurs bénéficiaires.
Les meubles arrivent petit à petit
C’est un beau bâtiment, clair et spacieux au milieu des champs et les 1ers candidats qui l’ont visitée sont séduits.
Le mobilier des espaces collectifs a commencé à arriver, les dernières livraisons ont eu lieu le 11 mars.
Les hôtes sont prêts à accueillir les résidents.
1 des 2 hôtes a déjà pris ses fonctions au début du mois de mars. Il apprivoise les lieux et commence à imaginer tous les potentiels de la résidence. Sa collègue arrivera le 19/3. Ces nouveaux logements et la présence des hôtes offrent à ses futurs habitants un cadre d’accueil, d’écoute, d’information et d’orientation, destiné à les soutenir dans tous les actes du quotidien et favoriser leur autonomie.
Le coté administratif
Nous avons mis au point les documents d’accueil : livret d’accueil, contrat de résidence, règlement intérieur, état des lieux etc. Nous avons déjà une dizaine de demandes qui pour le moment correspondent précisément à la vocation de la résidence et aux attentes des futurs résidents.
Le travail partenarial et de communication en particulier avec la psychiatrie a été commencé dès le mois de décembre, ce qui explique la rapidité des demandes.
Nous prévoyons d’être tout à fait prêts pour accueillir les 1ers résidents le 23 mars 2015. Aidons la Fondation Edith Seltzer à financer les 3 logements pour handicapés. Il ne reste plus beaucoup de temps !

Pasquio Dominique
De l'association Fondation Edith Seltzer
440 € Collectés
Ce projet n'a pas abouti

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Objectif financier

Tous nos paiements sont sécurisés par Le Crédit Agricole.
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